Par ailleurs, malgré les avancements et les percées technologiques, la production d’éthanol coûte cher. Il en revient environ 20% plus cher pour l’éthanol que pour l’essence. De plus, ce qui est le plus inquiétant, c’est la flambée des prix du blé d’inde. En effet, comme pour toutes les autres céréales, le prix du grain ne cesse d’augmenter depuis quelques années. En plus, à l’heure de la vraie mondialisation, alors que des peuples entiers meurent de faim, cette tendance des plus haussières ne s’estompera certainement pas.
Une usine québécoise sise à Varennes produit actuellement plus de 10 millions de litres d’éthanol mensuellement. Ce qui est déjà insuffisant pour la demande interne. Pire, l’unique production de cette usine utilise plus de 10% de l’ensemble du maïs produit au Québec… Il reste peu de place pour les nouvelles usines qui peineront à trouver source de matières premières…
Il faudra définitivement trouver de nouvelles sources pour la production d’éthanol. La recherche n’est pas en reste… Des méthodes de transformation et de production d’éthanol à partir des déchets, des résidus de l’industrie forestière, et de l’industrie agricole sont en développement. Il y a aussi la production d’éthanol à partir d’algues ou de micro algues qui font des percées.
Les États-Unis se tournent définitivement vers d’autres sources d’énergie que le pétrole. Ils veulent réduire leur dépendance face aux pays producteur de l’or noir. Plusieurs mesures fiscales et financières incitatives ont été annoncées et promues afin de favoriser la recherche. Le président a annoncé son intention de réduire de beaucoup la consommation de pétrole au pays. Ainsi, plusieurs usines de production d’éthanol ont vu le jour au États-Unis, favorisant une hausse du prix… |